L’empreinte environnementale du numérique

Missionnées par le Gouvernement, l’agence de la transition écologique (ADEME) et l’autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) ont remis leur étude conjointe sur l’empreinte du numérique en dressant un bilan de la situation actuelle et avec des propositions pour réduire cet impact grandissant.
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L’étude s’est attachée à prendre en compte les terminaux (smartphones, ordinateurs …) et les infrastructures, et permet d’établir que l’empreinte carbone provient à 79% des équipements (tablettes…), 16% des centre de données et 5% des réseaux ; la fabrication des équipements en représente 80%. Les matériels dont l’impact est le plus important sont les smartphones, les télévisions et les ordinateurs.

 

Si nous ne changeons pas nos modes de consommation, l’empreinte du numérique risque de tripler à l’horizon 2050, et la consommation électrique liée à ces usages pourrait quant à elle doubler.

 

Afin de contrer cela et d’atteindre l’objectif de l’accord de Paris, l’étude formule plusieurs propositions, qui doivent engager toutes les parties prenantes (fabricants, utilisateurs, opérateurs, fournisseurs…) :

Augmenter la durée de vie des équipements et favoriser les objets reconditionnés et leur réparation, favoriser l’écoconception, limiter les usages du numérique, réfléchir à l’opportunité de créer de nouveaux produits et limiter le nombre d’équipements …

 

Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition énergétique précise que « La décarbonation du secteur numérique est une priorité. Ce rapport nous donne des clés qu’il faut utiliser dès aujourd’hui (…) ».

 

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