Rapport du Sénat sur le coût du Grand Paris Express

Grand Paris ExpressIl y a quelques semaines, la commission des finances du Sénat remettait son rapport sur les coûts et le financement du Grand Paris Express. Après des difficultés relevées par la Cour des comptes, bilan sur les avancées et les points d’amélioration.
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Le projet du Grand Paris Express, mis en place en 2013, vise à la création 200 km de voies supplémentaires et 48 nouvelles gares. Au-delà d’une évidente amélioration du service existant, ce projet aura d’autres retombées, que ce soit en termes d’emplois, de développement durable, de foncier etc.

 

Après des difficultés relevées en 2017 par la Cour des comptes (retards, coûts, gouvernance, sous-évaluation des besoins techniques, ajouts de gares supplémentaires par rapport au projet initial), le rapport remis récemment par la commission des finances note des « progrès significatifs », notamment en ce qui concerne la gouvernance. Parmi les points à améliorer, les relations avec les autres organismes de transports, ou encore la transparence pour le Parlement.

 

Afin de maintenir la pérennité du projet, le modèle de financement et l’objectif de remboursement de la dette, le rapport formule sept propositions :

  • Intégrer dans le rapport au Parlement l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les coûts et les délais du Grand Paris Express (GPE).
  • Informer tous les ans le Parlement du respect des objectifs de coût à terminaison par dans le cadre du rapport prévu par l’article 167 de la loi de finances pour 2019.
  • Prévoir la présence d’un représentant d’Île-de-France Mobilités (IDFM) ès qualité au conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP).
  • Conclure un contrat d’objectifs et de performance (COP) entre l’État et la Société du Grand Paris (SGP) au cours du premier semestre 2021 au plus tard.
  • Définir une stratégie de mobilisation des ressources propres de la Société du Grand Paris (SGP) en phase de réalisation du projet de Grand Paris Express.
  • Prévoir une contribution budgétaire de l’État au financement des hausses de coûts résultant des modifications des conditions économiques du projet.
  • Allonger la durée d’amortissement de la dette de la Société du Grand Paris (SGP).